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Libération

La malédiction du Capes d'histoire-géo a encore frappé

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Il pourrait être annulé à cause d'un retard de train à Paris.
publié le 15 mars 2002 à 22h36

Hier matin, 10000 candidats au concours de professeur d'histoire-géo devaient plancher sur «les espaces frontaliers et littoraux français». Partout en France, l'épreuve du Capes a commencé comme prévu à 9 heures , sauf en Ile-de-France: une perturbation du trafic SNCF a retardé plusieurs centaines de candidats qui cherchaient à se rendre à Rungis où le concours était organisé. Le ministère a décidé de retarder d'une heure le début de l'épreuve. Mais à 10 h 03, quand les sujets ont été distribués, 80 des 1 100 étudiants inscrits ne s'étaient pas encore présentés.

Manifestation. Julien, l'un des candidats présents dans la salle, raconte: «Plusieurs candidats maintenus à l'extérieur ont commencé à tambouriner sur les portes-fenêtres. Pour faire invalider l'épreuve, certains placardaient des cartes ou graphiques, pour aider ceux qui planchent. Dans la salle, les gens ont commencé à s'agiter et puis un type est allé au micro pour dire que ce n'était plus possible, qu'on ne pouvait plus continuer comme ça. Certains ont cessé d'écrire. D'autres ont sorti des livres et des téléphones portables.» A 15 h 03, les copies de ceux qui ont composé sont ramassées alors que la police et les caméras de télévision ont pris position autour de la salle. Les étudiants furieux vérifient que toutes les irrégularités sont bien mentionnées sur les PV puis décident, à mains levées, d'organiser une manifestation, qui aura lieu aujourd'hui, pour faire annuler le concours.

Au ministère, on note que, sur un