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Libération

20 sur 20 pour les aides-éducateurs

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Deux études sur la présence dans les écoles et lycées de ces emplois-jeunes.
publié le 11 avril 2002 à 22h59

Les aides-éducateurs sont incontournables. Depuis 1997, l'Education nationale en a embauché en moyenne deux par école et plus de trois dans chaque collège et lycée. Au total 62 000 jeunes recrutés pour cinq ans, comme tous les «emplois-jeunes», sur des contrats de droit privé.

Au départ, cette initiative avait été accueillie avec scepticisme. Aujourd'hui, il apparaît que le recrutement des aides-éducateurs aura été la plus visible des mesures de politique éducative du gouvernement Jospin. Les contrats des emplois-jeunes arrivant à échéance, il appartiendra au prochain gouvernement de décider éventuellement de les pérenniser. Comme pour aider les futurs décideurs dans leurs arbitrages, le ministère de l'Education nationale a choisi de rendre publiques hier deux études sur le sujet.

Sous la responsabilité du sociologue Dominique Glasman, les chercheurs de l'université de Saint-Etienne ont mené une enquête qualitative dans une trentaine d'établissements. Elle fait apparaître que les aides-éducateurs ont «contribué à réactiver des activités (foyer) ou à remettre en route des équipements (bibliothèques, audiovisuel) dont plus personne ne s'occupait, ou à créer des services nouveaux, en particulier dans les différents aspects de l'informatique».

«Socialisation». Les nouvelles recrues apportent «une aide directe aux enseignants dans le travail en classe ou dans les activités hors classe». Tout en soulignant «l'extrême diversité» des tâches qui leur sont confiées, les chercheurs notent