A peine arrivée au ministère de la Défense, Michèle Alliot-Marie a eu à gérer de graves soucis et quelques petits pépins. Au nombre de ces derniers, une intrigue qui mêle l'espionnage familial, les règlements de comptes, un agent de la DPSD (Direction de la protection et de la sécurité de la Défense), le couple Sulitzer, Paul-Loup et Delphine, en instance de divorce. Deux hommes ont en effet tenté d'intimider la baby-sitter marocaine employée par Delphine Sulitzer pour garder ses deux enfants, afin d'accéder au domicile de cette dernière, à la mi-mai. La jeune employée ne s'est pas laissé démonter, les policiers ont été avisés, et les toutes premières vérifications ont montré que l'un des deux personnages appartenait au très secret service de la DPSD.
Une enquête administrative a été demandée par la ministre au patron de la DPSD. Affaire vite ficelée : il disposait d'un numéro de téléphone portable, du numéro d'immatriculation de la Clio grise conduite par les deux individus. L'un des hommes est effectivement un commandant de la DPSD, Didier R., qui appartient au service de la protection du patrimoine, basé à Issy-les-Moulineaux. Un service censé enquêter discrètement sur les problèmes de veille technologique et de secrets industriels français. La ministre de la Défense avait souhaité que des sanctions soient prises, si le comportement du militaire s'avérait défaillant.
Les patrons du commandant Didier R. ont effectivement considéré qu'il avait fait une embardée. La sanction d