Clermont-Ferrand
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Le président de la région Auvergne Valéry Giscard d'Estaing n'a pas le triomphe modeste. Le Réveil des volcans, spectacle pyrotechnique qui a marqué samedi soir l'inauguration officielle de Vulcania aura été selon lui «le plus beau spectacle en plein air depuis l'extinction du volcanisme régional il y a 8 000 ans». A la tombée de la nuit, les gendarmes ont compté plus de 40 000 spectateurs dans ce parc européen du volcanisme qui s'est ouvert au public le 20 février. Les artificiers de Groupe F, qui se sont déjà illustrés par la cérémonie organisée pour le passage à l'an 2000 de la tour Eiffel, leur avaient préparé un spectacle «feux et lumière», avec bouquet final visible à 50 kilomètres à la ronde : l'embrasement du puy de Dôme lui-même.
A Vulcania, l'heure est au triomphalisme : après quatre mois, le parc a enregistré 273 000 visiteurs. «Dans sa première année, le Futuroscope en avait totalisé 280 000», souligne Frédéric Bonnichon, son directeur. Giscard a fait ses comptes : «Nous dépasserons nos objectifs de visites et de recettes. On pensait atteindre l'équilibre complet dans deux ans, on pourra sans doute le faire dès cette année.»
Renfort. Entre parc d'attractions style Disney et parc à vocation didactique comme le Futuroscope, Vulcania hésite encore : «On ne sacrifie pas le scientifique, mais nous avons une vraie demande pour le ludique et l'interactif», explique Frédéric Bonnichon. D'où le renfort des équipes d'hôtesses, moins «spécialiste