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Libération

Paris, ses berges, ses plages...

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Les quais fermés à la circulation accueilleront sable et attractions.
publié le 4 juillet 2002 à 0h17

La mairie de Paris s'est fixé l'ambitieux, et peut-être illusoire objectif, de faire de l'autoroute urbaine des voies sur berge une station balnéaire. Bertrand Delanoë, maire socialiste de la ville, a expliqué hier comment réaliser ce miracle, grâce à l'opération «Paris Plage».

Sur les berges libérées des voitures, 4 plages seront aménagées, dont 2 de gazon et 2 de sable ­ l'une, réservée au beach-volley, sera installée sur le parvis de l'Hôtel de Ville ­, ainsi que 22 cabines de bain «fabriquées par la direction du patrimoine» et 4 terrasses-buvettes. Le tout décoré de 150 parasols, 300 transats, 130 oriflammes, 80 palmiers «provenant des serres de la ville de Paris», 4 triporteurs de vente de glaces, 1 triporteur de réparation de bicyclettes et de vente d'accessoires pour vélos et rollers... Enfin, des animations sportives et culturelles ­ initiation à l'escalade, au golf, à la pétanque, à la pêche, expositions et concerts ­ seront organisées. «Très éclectiques», a souligné Bertrand Delanoë, afin de séduire le plus grand nombre. Et toutes gratuites.

Préparation. Cette fois, la mairie de Paris a pris ses précautions : la fermeture des voies sur berge aux automobiles et deux-roues motorisés, du quai Henri-IV au quai des Tuileries, a été mûrement préparée, et tous ceux qui les empruntent habituellement en seront dûment avertis. Cette opération ne devrait donc pas susciter l'avalanche de protestations qui avait accompagné la première édition, en 2001.

A l'époque, Bertrand Delanoë