C'est en passe de devenir un classique du tourisme : la première quinzaine de juillet est une catastrophe météorologique et donc économique. Fortes pluies, moyenne de température de 5 degrés en dessous des normales saisonnières, le début de saison est mal parti. Bison Futé confirme : le dernier week-end de juillet n'a cumulé «que» 464 kilomètres de bouchon contre les 599 kilomètres de 2001.
Désaffection. L'inquiétude liée aux effets du 11 septembre était fondée ; les clientèles japonaise et américaine sont pour beaucoup dans la baisse de fréquentation, notamment sur la Côte d'Azur. Toutefois, le secrétariat d'Etat au Tourisme estime que cette désaffection est surtout liée aux crises boursières et plus généralement au ralentissement de l'économie américaine. Plus que jamais, la France compte donc sur la clientèle européenne, dont elle est toujours la destination première. Autre effet compensateur : les Sud-Américains, venus dans l'Hexagone lors de la Coupe du monde en 1998, reviendraient régulièrement depuis. Pour autant, le mois de juillet n'est pas brillant.
Dans le seul Pays basque, Roland Heguy, président des hôteliers au sein de l'Union des métiers de l'industrie
hôtelière, estime la baisse de fréquentation entre 25 % et 30 %. D'après une enquête d'opinion menée auprès de 435
professionnels par les comités du tourisme de la région Aquitaine, 42 % des acteurs du secteur estimeraient la fréquentation française assez mauvaise pour la première quinzaine de juillet. La météo a pl