Vendredi, à la basilique, le signal de la dispersion a été donné. Un autre lieu devrait être investi.
Saint-Denis c'est fini. La lutte des sans-papiers continuera ailleurs. Vendredi, la coordination 93 de lutte pour les sans-papiers, un élu de la ville et des représentants de l'évêché de Seine-Saint-Denis ont décidé de suspendre d'un commun accord «l'accueil et les inscriptions dans la basilique Saint-Denis à 17 heures». Les sans-papiers y avaient trouvé refuge depuis le 17 août et, depuis le début du mouvement, plus d'un millier de personnes ont convergé vers l'église. «Si, après avoir consulté les pouvoirs publics et les élus, j'ai demandé que soit mis fin dès que possible à cette forme d'action», explique Olivier de Berranger, évêque de Saint-Denis dans un communiqué de presse, «c'est parce que, outre les résultats non négligeables obtenus dans notre département, l'afflux inattendu des demandes d'inscription venues d'Ile-de-France et au-delà est tel que ni une église ni une seule commune ne peuvent y faire face.»
Nouvelle étape. Pour prévenir les sans-papiers qui se présenteront samedi et dimanche matin, les responsables ont prévu «un accueil sur place». Et ils risquent d'être nombreux. «L'arrêt des inscriptions à la basilique de Saint-Denis ne signifiera en aucun cas la fin du mouvement des sans-papiers», a précisé hier soir dans un communiqué Patrick Braouezec, maire PCF de Saint-Denis. «Ce mouvement a besoin de passer à une nouvelle étape, de s'organiser partout où les m