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Libération

La voiture rechigne à laisser la priorité

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La loi SRU devait favoriser les transports en commun. Peu concluant.
publié le 16 septembre 2002 à 1h01

Vanter aux automobilistes les charmes du métro ou du vélo, n'est pas forcément suffisant pour les persuader de laisser leur voiture au garage. Pourtant, comme tous les ans, le Comité de promotion des transports publics va courageusement tenter de convaincre. Grâce à la 9e édition de la Semaine du transport public, qui démarre ce matin avec une série de manifestations et se clôturera le 22 septembre par la journée «En ville sans ma voiture».

Cette année, la donne est un peu différente. Aux exhortations, s'ajoutent désormais les innovations qu'a apportées la loi SRU (solidarité et renouvellement urbains). Voté en 2000, ce texte comportait un gros volet transports. Avec une philosophie simple : organiser les déplacements au niveau de l'agglomération et créer, à terme, un ticket unique pour bus, trains, métros, trams et même parkings. On n'en est pas là. Aujourd'hui, la loi commence à peine à être appliquée, et comme bon nombre de ses dispositions sont facultatives, les usagers ne sont pas près d'en percevoir les effets.

Volontariat. A une exception peut-être. Les régions étant responsables de l'organisation des transports collectifs d'intérêt régional, depuis le 1er janvier 2002, certaines ont pris cette nouvelle mission au sérieux : «La ligne Lyon-Saint-Etienne, vu de Paris, bof, explique ainsi Fabien Duprez, chargé d'études au Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques (Certu). Mais la région Rhône-Alpes, elle, a décidé de mettre