«L'ordre d'évacuation vaut pour tout le monde.» Les enquêteurs de la police scientifique ont ainsi été priés de vider les lieux. Seuls les agents de Gaz de France et les sapeurs-pompiers de Toulouse ont pu rester autour des rues Lebas et des Mouettes dans le quartier populaire Empalot où deux pavillons ont explosé vendredi vers 11 heures. Les tours qui surplombent le secteur ont été elles-mêmes évacuées. L'explosion du premier pavillon a gravement blessé ses trois occupants. Pompiers, ambulances et police se sont tout de suite précipités vers le lieu de la catastrophe. Et c'est à ce moment-là que le second pavillon a été soufflé. Celui-là était vide. Mais cette nouvelle explosion a légèrement blessé 8 badauds, 6 policiers et 5 pompiers qui ont tous pu regagner leur domicile dans la soirée.
Canalisations. En fin de matinée, la question était encore de savoir comment le gaz avait pu provoquer ces explosions dans un quartier qui n'est pourtant pas desservi par GDF. Il n'y a pas de gaz de ville à Empalot, mais il y a des canalisations qui le traversent en sous-sol et qui peuvent avoir des fuites. Selon un agent de GDF, quelques poches souterraines y ont été repérées avec un mélange de 60 % de gaz dans l'air. Gaz et électricité ont été coupés sur le secteur par mesure de sécurité. La préfecture de Haute-Garonne a aussitôt déclenché le plan rouge qui interdit les accès du quartier et prévoit l'évacuation des populations riveraines.
Panique. Ces explosions sans causes apparentes, ces