«Son pote est en prison.» La Farapej, fédération qui regroupe plus de cinquante associations intervenant en prison, a intitulé ainsi sa journée d'action nationale de samedi qui, cette année, s'adresse particulièrement aux jeunes. L'orientation a séduit l'Education nationale. Et des enseignants volontaires ont décidé de prolonger les effets de cette journée dans leurs lycées et collèges. Au cours de l'année, ils vont proposer divers types d'intervention à leurs élèves. Soit le témoignage de connaisseurs du monde carcéral (visiteurs, travailleurs sociaux, détenus, personnes qui travaillent en prison ou qui accueillent des familles de détenus...). Soit une réflexion sur la justice des mineurs, sous forme de tables rondes, avec des magistrats, des représentants de l'administration pénitentiaire (AP) ou de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).
«Nous avons reçu plus de 50 demandes d'intervention à ce jour, émanant de toute la France», indiquait la Farapej vendredi. En collège, ce sont surtout les professeurs d'éducation civique et d'histoire-géographie qui ont répondu à l'appel. Au lycée, des élèves de terminale ont choisi la prison comme thème de réflexion pour des travaux personnels encadrés.
Cette 9e Journée nationale prison comporte par ailleurs des manifestations plus traditionnelles : débats et réunions publics dans toute la France. Ainsi, samedi après-midi, une table ronde réunissant des éducateurs de Chanteloup-les-Vignes et des Mureaux, un responsable de la PJJ et