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Libération

Le 287, boîte d'ennuis à Aubervilliers

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Les procédures se multiplient.
publié le 3 avril 2003 à 22h34

La boîte de nuit de Jean-Luc Lahaye à Aubervilliers, le Studio 287, est l'objet de deux informations judiciaires. L'ancien chanteur (Femme, Papa chanteur...) n'est pas directement visé par ces enquêtes. Elles concernent son sous-traitant, Dominique Jouan, ancien patron du Folies Pigalle à Paris, qui assure les animations du Studio 287 lors des deux principales soirées de la semaine (vendredi et samedi). Jouan vient d'être mis en examen pour travail dissimulé : on le soupçonne d'avoir payé au noir une partie du personnel. Parallèlement, trois de ses vigiles (ou physionomistes) ont été mis en examen pour violences à l'encontre de clubbers refoulés à l'entrée.

Le Studio 287 a été monté par des membres de HDC Desperados, une association de fans de Harley Davidson regroupés autour de la figure totémique de Johnny Hallyday. Son président, José Rodriguez Mauricio, épaulé par Jean-Luc Lahaye, également motard, a fondé en 1996 la SA Desperados, pour monter une boîte de nuit. Décors paillettes à l'américaine : Cadillac rose, réplique de l'Empire State Building...

En avril 2000, le chanteur reprend l'affaire à titre personnel. A peine dix-huit mois plus tard, c'est le dépôt de bilan : l'ajout d'un restaurant s'est révélé désastreux. Philippe Fatien, roi des nuits parisiennes (le Queen, Castel, Bus Palladium...), est sur les rangs pour reprendre l'affaire. Son offre est plus favorable aux créanciers ­ ils seraient indemnisés tout de suite ­ que le plan de continuation déposé par Jean-Luc