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Libération

Pneumopathie: le manuel de prévoyance

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Un cinquième cas en France. La DGS donne des consignes.
publié le 11 avril 2003 à 22h46

Un cas de plus. Et toujours à partir de Hanoi. Hier, la Direction générale de la santé (DGS) et l'Institut de veille sanitaire (INVS) ont fait état d'un cinquième cas probable de pneumopathie atypique en France. Il s'agit d'une personne, hospitalisée à Brest, qui a pu être exposée dans un hôtel de Hanoi, le 22 mars lors d'un contact avec le patient actuellement hospitalisé à Tourcoing pour Sras. Près d'un mois après l'apparition des premiers cas officiels, l'épidémie en France reste extrêmement limitée. Et uniquement liée à celle de l'hôpital de Hanoi. Aujourd'hui, le dispositif français de vigilance est clair. Peu de panique (lire ci-contre), sauf chez les policiers. Hier, le commissariat de police du Xe de Paris a été momentanément fermé au public, après qu'un jeune Chinois sans abri s'y est réfugié (le jeune homme a été déclaré non infectieux par les médecins). Revue des dernières recommandations.

Accueil des voyageurs

En dépit des hypothèses selon lesquelles le Sras pourrait se transmettre à partir de personnes non malades, la DGS note que «seules les personnes symptomatiques sont susceptibles de transmettre la maladie par l'intermédiaire d'un contact rapproché». Elle rappelle que «toutes les personnes en provenance des zones affectées font l'objet d'un interrogatoire avant leur départ». Puis «reçoivent une information durant le vol». Dans ces conditions, «il n'y a pas lieu de limiter l'accès au territoire français pour les personnes asymptomatiques en provenance des zones