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Libération

Accélération du plan pour le dépistage du cancer du sein

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Une mammographie sera proposée à 8 millions de femmes.
publié le 6 mai 2003 à 22h53

Cela s'appellera «Rendez-vous santé +», mais ce n'est pas une nouvelle émission médicale. C'est le logo du programme de dépistage national du cancer du sein, présenté aujourd'hui conjointement par le ministre de la Santé, Jean-François Mattei, la Ligue contre le cancer et l'assurance maladie. Longtemps arlésienne de la santé publique, la généralisation du dépistage du plus mortel des cancers féminins (1) semble enfin bien partie. En 2000, seuls 32 départements étaient couverts, ils sont désormais 49. Et les autres devraient l'être d'ici à la fin de l'année, a assuré Jacques Chirac fin mars, lors de la présentation du plan cancer, son troisième chantier prioritaire.

Prise en charge. Ce coup d'accélérateur est nécessaire pour tenter d'atteindre le premier objectif du programme : obtenir d'ici à la fin 2004 un taux de participation de 70 % des femmes concernées. Les femmes concernées ? Toutes celles âgées de 50 à 74 ans, soit quelque 8 millions de Françaises. Elles se verront proposer une mammographie tous les deux ans, «prise en charge à 100 % par l'assurance maladie sans avance de frais» et surtout «dans des conditions contrôlées de qualité et de sécurité». Ce système devrait compléter, puis progressivement remplacer, le classique dépistage individuel très développé en France.

Image positive. Première déclinaison visible du chantier cancer, ce «Rendez-vous santé +» reste cependant un véritable défi pour les autorités : en moyenne, 4 femmes sur 10 seulement répondent aux invitat