Il existait quatre divorces... et il en reste quatre après la réforme, mais un nouveau venu remplace la rupture de la vie commune. Les procédures et les conséquences financières de la séparation sont largement modifiées.
Consentement mutuel
Il fera l'objet d'une seule comparution (au lieu de deux) devant le juge, dont le rôle se limitera à s'assurer de la réalité du consentement et de l'équilibre des accords pris entre époux.
Demande acceptée
Cette procédure permet à deux époux, d'accord sur le principe mais pas sur les conséquences, de divorcer sans invoquer de faute. Elle est allégée et simplifiée. Mais dès lors qu'un époux accepte la demande de divorce de l'autre, cette acceptation devient irréversible.
Altération définitive du lien conjugal
Il s'agit d'un divorce par la volonté unilatérale de l'un des deux époux. L'instance en divorce ne démarrera que dix-huit mois après l'ordonnance de non-conciliation (prise par le juge à la suite du deuxième rendez-vous). Mais si le demandeur prouve une séparation de fait, tant affective que matérielle, des époux depuis deux ans, il peut déposer immédiatement une requête en divorce. Ce délai de deux ans risque d'être allongé à trois ans lors du débat parlementaire. Ce cas de divorce sera traité comme les autres : suppression du devoir de secours pour celui qui réclame le divorce. Qu'il soit demandeur ou pas, le moins fortuné des deux pourra bénéficier d'une prestation compensatoire. Le juge n'aura plus la possibilité d'empêcher le prononcé