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Libération

Marie Trintignant, l'enquète commence

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Elle est morte vendredi. Ses proches entendus par la police.
publié le 2 août 2003 à 0h29

La mort de Marie Trintignant, à l'âge de 41 ans, d'un oedème cérébral, vendredi à 10 h 20, à la clinique Hartmann de Neuilly-sur-Seine, a provoqué de nombreuses réactions de sympathie. Jusqu'au président de la République, Jacques Chirac, qui a exprimé son «émotion». En passant par le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, qui «pense» aux fils de l'actrice, Roman, Paul, Léon et Jules, et qui, au nom du gouvernement, adresse ses condoléances «à son père Jean-Louis Trintignant, sa mère Nadine Marquand et son frère Vincent». Réactions encore du ministre de la Culture ou de la secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet.

La comédienne est décédée cinq jours après avoir sombré dans un coma profond, dans un hôtel de Vilnius, en Lituanie, après une violente dispute avec son compagnon Bertrand Cantat, le chanteur de Noir Désir, et «malgré la réanimation poursuivie depuis son arrivée à la clinique», selon le neurochirurgien de l'établissement de Neuilly, le docteur Stéphane Delajoux. La mort de la comédienne a changé la nature des faits reprochés au chanteur placé en détention provisoire à Vilnius, désormais passible de la cour d'assises s'il est jugé en France.

Ecchymoses. Le corps de Marie Trintignant devait être autopsié vendredi. Dans la matinée, la magistrate parisienne Nathalie Turquey a désigné deux médecins pour procéder à cette expertise médico-légale, essentielle dans le dossier judiciaire en train de s'étoffer depuis les faits qui se sont déroulés dans la nuit de samedi