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Libération

Affaire Trintignant: la thèse de l'accident s'éloigne

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D'après l'autopsie, plusieurs coups sont à l'origine du décès.
publié le 4 août 2003 à 0h30

Marie Trintignant a succombé à des coups violents portés à la tête. Les médecins légistes qui ont pratiqué vendredi après-midi l'autopsie du corps de la comédienne ont estimé que «la victime avait subi des violences sur plusieurs points du visage : l'entrée dans le coma et le décès sont consécutifs au traumatisme crânien lié à des coups». «Cela n'exclut pas qu'il y ait eu chute», ont ajouté les médecins. Les résultats plus approfondis seront communiqués à la juge d'instruction de Paris Nathalie Turquey, dans les jours à venir. De même que les expertises toxicologiques. Ces premières constatations des légistes précisent les informations données par l'avocat de la famille Trintignant, deux jours avant la mort de l'actrice. Georges Kiejman indiquait que le visage de Marie Trintignant portait de nombreuses ecchymoses, et écartait la thèse de l'accident soutenue par Bertrand Cantat.

Visites du consul. A Vilnius, le directeur de la prison, où est incarcéré le chanteur depuis maintenant une semaine, surveille le prisonnier de très près. Placé en détention provisoire jusqu'au 14 août par la justice lituanienne, poursuivi en France pour le crime de «coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner», Bertrand Cantat avait, lors de sa comparution devant le tribunal lituanien, jeudi, parlé d'un «accident après lutte», d'une «folie», et réfuté catégoriquement le terme de crime.

«Bertrand Cantat est suivi sur le plan médical, afin d'éviter qu'il attente à se