«Les gens, même ceux qui ne veulent pas danser, ont le sourire jusqu'aux oreilles. Toute la semaine a été comme ça. Paris-Plage, c'est génial. Gare à celui qui voudra arrêter ça ! Il faut que ça recommence !» Comme la grande majorité des 3 millions de visiteurs qui, depuis le 20 juillet, ont profité de la plage urbaine cette année, Ida, artiste congolaise, applaudit à la deuxième édition de Paris-Plage, qui s'est terminée hier soir. Elle donnait dimanche après-midi son dernier spectacle de tam-tam devant une foule euphorique. «On se croyait en Grèce ou en Turquie, c'était vraiment une ambiance de vacances infernale. Comme une atmosphère du midi toute la journée», affirme Omar, 44 ans, qui s'est rendu à Paris-Plage tous les jours pour la deuxième année consécutive avec Sammi, son fils de 7 ans et demi. Très concentré, Sammi essaie d'emporter la partie de pétanque contre son père. Après, ils devaient aller au mur d'escalade. «On n'a plus besoin de quitter Paris pour ses vacances ; ici, on a tout ce qui nous faut, dit Omar. Cette année, les organisateurs ont même installé des douches, des brumisateurs ; avec la chaleur qu'il a fait, c'était vraiment nécessaire.»

Habitudes. Si le nombre total de visiteurs à Paris-Plage a dépassé de 700 000 celui de l'année dernière, beaucoup ont fait défection lors des journées les plus chaudes de la canicule. «Les habitudes ont été modifiées, les gens sont venus en soirée, en début de nuit», a constaté Denis Baupin, adjoint (vert) du maire de Pa