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Libération

Poitiers sur la piste de la légionellose

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19 cas ont été diagnostiqués depuis le 28 août.
publié le 8 septembre 2003 à 0h53

C'est une des épidémies les plus fortes de ces dernières années : un dix-neuvième cas de légionellose a encore été diagnostiqué à Poitiers (Vienne), en fin de semaine. Selon le communiqué de la préfecture diffusé samedi, il concerne un homme âgé d'une soixantaine d'années, qui n'habite pas le périmètre défini dans la ville pour la grande majorité des précédents cas. «Cet homme ne réside pas dans la zone que nous surveillons mais cela ne veut pas dire qu'il ne s'y est pas rendu», indiquait-on, hier après-midi, à la préfecture.

Pas contagieuse. Les premiers cas de légionellose ont été annoncés à Poitiers le 28 août. Sur les 19 personnes touchées (10 hommes et 9 femmes), d'un âge s'échelonnant entre la quarantaine et la soixantaine, neuf étaient hospitalisées samedi, six ayant pu quitter le CHU de Poitiers vendredi.

La légionellose, qui n'est pas contagieuse, ressemble à une pneumonie : fatigue, fièvre, toux et éventuellement insuffisance respiratoire. Prise à temps, elle se soigne avec des antibiotiques. Pas ou mal diagnostiquée, elle peut avoir de graves conséquences pour les personnes âgées ou celles affaiblies par une autre affection. La bactérie Legionella, à l'origine de la maladie, s'épanouit dans les circuits urbains de distribution d'eau chaude et les systèmes de climatisation.

A Poitiers, 17 des 19 personnes atteintes par la légionellose vivent ou travaillent dans une zone de 4 km de diamètre délimitée dans l'est de la ville. Cette concentration géographique a conduit le