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L'Insee accélère le rythme des recensements

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La population interrogée tous les ans par «échantillon».
publié le 3 octobre 2003 à 1h13

Rien ne résiste aux sondages. Après la consommation des ménages, l'opinion politique ou encore l'Audimat, c'est au tour du recensement de succomber à la technique de l'échantillon. Sans pour autant perdre en qualité, expliquait-on hier à l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques). Bien au contraire. La nouvelle technique vise à mieux rendre compte des réalités sociologiques. Jusqu'à présent, le recensement se faisait environ tous les neuf ans.

Chiffres obsolètes. En quelques semaines et au même moment, partout en France, des agents récoltaient des informations sur la population nationale (vieillissement, migrations, emploi, logement, etc.). Des chiffres très précis au moment où ils étaient recueillis, mais obsolètes quelques années plus tard, bien que servant encore aux décisions politiques et sociales. Dès janvier 2004, cette méthode sera rangée aux archives. En 2009, le recensement nouveau, basé sur un cycle quinquennal, aura atteint son rythme de croisière. L'amélioration des techniques de sondage et des informations géographiques permettra l'évolution annuelle des données. En moyenne, les informations disponibles n'auront plus que trois ans d'âge, contre six auparavant. Pour l'Insee, le travail sera plus étalé. Pour les décideurs et sociologues, les données plus fraîches. Pour l'Etat, le coût quasi identique : 31 millions d'euros par an contre 200 millions auparavant à chaque recensement.

Pour mieux connaître la France, l'Insee l'a coupée en de