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Droit de réponse

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publié le 20 novembre 2003 à 1h58

A la suite de l'article «Un neveu de Bernadette interrogé», nous avons reçu ce courrier :

«Une lointaine parenté (un arrière-arrière-grand-père commun..) avec Mme Chirac m'a valu une mise en cause dans votre édition du 1er octobre qui porte atteinte à mon honneur et à celui du nom que je porte. Vous faites état d'une affaire concernant l'une des premières banques françaises dont la société de Bourse que je présidais comptait plus de 600 salariés sur 8 places boursières. En 2001, le CMF a sanctionné plusieurs responsables de cette entreprise ; je l'ai été de façon accessoire, le CMF soulignant que je n'avais tiré "aucun profit personnel" de cette affaire. D'importantes inexactitudes méritent corrections : aucun des clients lésés n'a déposé plainte et j'ai personnellement veillé à leur rembourser les trop-perçus. Le principal responsable fautif a été recruté deux ans avant mon arrivée et je n'ai donc pas défini sa rémunération. Enfin, l'audit déclenché par moi-même et évoqué dans votre article ne fait aucunement état des "risques pénaux de ces pratiques". Il est donc inadmissible que je puisse, de la moindre manière, être impliqué dans un abus de confiance. Quant à l'instruction en cours, mon audition s'est déroulée très sereinement, me permettant de m'expliquer en parfaite clarté selon la ligne de conduite qui a toujours été et demeurera la mienne. A la suite de cette audition, rien ne m'a été reproché. Vous n'avez pas recherché mes explications avant de publier un article qui