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Libération

Grippe et bronchiolite, oui ; panique, non

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Les autorités sanitaires rangent leur plan blanc et veulent rassurer.
publié le 3 décembre 2003 à 2h10
(mis à jour le 3 décembre 2003 à 2h10)

Les victimes ou futures victimes de bronchiolites, grippes ou gastro-entérites, peuvent être rassurées : les autorités sanitaires ont la situation en main. Après une semaine d'engorgements dans les hôpitaux et un week-end cafouilleux, la Direction générale de la santé, l'Institut de veille sanitaire (IVS) et la Direction de l'hospitalisation et de l'offre des soins, ont tenu hier une conférence de presse tranquillisante. Le plan blanc a été remballé, la coordination médecins-hôpitaux s'est améliorée.

«La grippe est étendue à l'ensemble du territoire, a annoncé Gilles Brucker, directeur de l'IVS, elle est précoce, mais pas plus grave que l'année dernière.» Et le vaccin semble efficace. L'épidémie de bronchiolite «est un peu plus importante que l'année dernière, mais moins que l'année d'avant», et pas plus sévère. Ce week-end, elle a provoqué le décès de deux enfants de moins de un an en Ile-de-France. «Le nombre de décès est habituellement faible, a rappelé William Dab, directeur général de la santé. Elle tue environ dix fois par an» sur 500 000 enfants malades recensés.

Les gastro-entérites se réservent pour plus tard. «Elles ne sont plus très loin du seuil épidémique», prévient Gilles Brucker. Le problème : il devrait être atteint «dans les semaines à venir» lorsque la bronchiolite et la grippe seront au mieux de leur forme (autour du 15 décembre). Mais cette fois, promis-juré, la Direction de l'hospitalisation prendra les devants. Six cents infirmières fraîchement diplômées