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Libération

No Vox refuse de quitter le 190, quai de Valmy.

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Le collectif occupe illégalement l'immeuble depuis le 26 décembre.
par Arnaud GAUTHIER
publié le 30 décembre 2003 à 2h30

Une voiture de sécurité garée devant l'entrée, quatre colosses aux couleurs de la Ville de Paris à l'accueil, le 190, quai de Valmy est sous haute surveillance. Dans ce bâtiment industriel longeant le canal Saint-Martin, sept militants du collectif No Vox ont pris leurs quartiers. Débutée pacifiquement le 16 novembre, l'occupation était autorisée jusqu'au 26 décembre. Aujourd'hui dans l'illégalité, No Vox refuse de quitter les lieux.

Echéance. L'histoire est confuse, presque inextricable. En octobre dernier, Usines éphémères, association de développement culturel, décroche le gros lot. La Ville de Paris retient son projet et lui attribue le bâtiment du 190, quai de Valmy. L'entreprise Point P, alors locataire en plein déménagement, laisse la place. Quelques semaines plus tard, lors du lancement du Forum social européen, le collectif No Vox, constitué par Droit au logement, Agir contre le chômage et Droits devant, lance une opération de grande envergure sur la terrasse du bâtiment. Usines éphémères signe alors une convention avec No Vox qui peut occuper les locaux jusqu'au 26 décembre. La date d'échéance passée, le collectif se refuse à plier bagage : «Nous ne quitterons les lieux que lorsque la mairie tiendra ses promesses et nous proposera un local pour pouvoir mener nos actions. Dès que nous avons une solution, nous partons», explique Jean-Claude Amara, membre de No Vox.

Propagande. La réponse de la Ville de Paris fuse : «En aucun cas la municipalité n'a pris un tel engageme