En pleine période de grands départs en vacances, le gouvernement met en avant les «résultats significatifs» de la politique de lutte contre la violence routière. Le nombre de tués sur les routes le mois dernier (400 personnes) a baissé de 27,4 % par rapport à juin 2003, et celui des blessés de 13 %.

Jean-Pierre Raffarin, en visite hier matin à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), a salué le changement de comportement des Français, en affirmant vouloir «continuer dans cette direction avec fermeté». Même si ces bons résultats sont dus en grande partie aux radars automatiques, dont le nombre devrait être multiplié par dix d'ici à la fin 2005, le Comité interministériel à la sécurité routière, réuni à Matignon, a annoncé de nouvelles mesures.

Ainsi, le taux d'alcoolémie maximal pour les chauffeurs de bus et de car passera de 0,5 gramme à 0,2 gramme l'an prochain. Face aux réticences des professionnels, le ministre des Transports, Gilles de Robien, avait pourtant formellement démenti cette «rumeur» sur France Info. En revanche, les chauffeurs de taxi seront exclus de cette disposition : «La conduite d'un car nécessite plus de concentration que celle d'une voiture légère», a déclaré Gilles de Robien.

Autre mesure, qui suscite cette fois la colère des deux-roues : l'allumage des codes pour tous les véhicules. Du 30 octobre 2004 au 27 mars 2005, les conducteurs seront invités à rouler de jour ­ uniquement hors agglomération ­ avec leurs feux de croisement allumés. Se