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Libération

La course à l'équipement des stations

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Les domaines skiables tentent d'optimiser débit et confort de leurs remontées mécaniques.
publié le 28 décembre 2004 à 3h38

Toujours plus haut, toujours plus gros. Face au nombre croissant de vacanciers qui fréquentent les stations de sports d'hiver (7 millions l'an passé), les remontées mécaniques doivent sans cesse améliorer leurs performances. Les stations veulent des équipements qui transportent un maximum de skieurs en un temps réduit, sans évidemment sacrifier la sécurité (lire ci-contre). Celles qui en ont les moyens s'emploient surtout à remplacer les appareils vieillissants. Ainsi, les téléskis ne font plus recette. Construits il y a plus de quarante ans, ces «tire-fesses» sont jugés obsolètes. «On ne fabrique plus beaucoup ce type d'engins qui présentent un double inconvénient : débit très faible et encombrement des pistes, contrairement aux appareils suspendus à des câbles», estime Christian Bouvier, directeur commercial de Pomagalski, l'un des principaux fabricants de remontées mécaniques.

Cinq mètres par seconde. Dans cette logique de rentabilité, les télésièges sont aujourd'hui les plus prisés. Durant les années 60, ils pouvaient transporter jusqu'à 600 personnes par heure. Un exploit technique à l'époque, mais dérisoire comparé aux 4 500 personnes par heure du télésiège des Tommeuses, à Tignes (Savoie). Inauguré en 2002, l'appareil, qui progresse à cinq mètres par seconde, est ce qui se fait de mieux dans le domaine. Débrayable, c'est-à-dire diminuant sa vitesse au moment où les skieurs s'assoient ou descendent, il compte huit places par siège. Fini les banquettes en dur, place aux