Un labo plus une association, donc une subvention. C'est le trio du Picri partenariat institutions/citoyens pour la recherche et l'innovation. Des citoyens s'inquiètent d'une pollution locale, s'interrogent sur la gestion de leurs déchets ou sur les choix énergétiques des collectivités locales, veulent comprendre les ressorts historiques des discriminations frappant catégories sociales ou sexuelles... Des scientifiques de toutes disciplines sont justement en recherche sur ces sujets. Marions-les par une subvention, se propose le Picri, nouveau dispositif d'intervention de la puissance publique, né dans le budget 2005 de la région Ile-de-France.
Motif ? «La science et les scientifiques doivent avoir des relations avec d'autres formes organisées de la société que les traditionnels pouvoirs publics et entreprises», explique Marc Lipinski, vice-président (vert) du conseil régional. L'Etat, mais aussi les régions le budget francilien pour la recherche approche les 90 millions d'euros dépensent «des milliards», souligne l'élu, pour «la coopération entre la recherche publique et les entreprises privées, pour soutenir l'innovation industrielle, la compétitivité, la croissance de l'économie marchande, mais pratiquement rien pour favoriser l'interaction directe entre laboratoires et citoyens sur des sujets les intéressant directement». Pour produire des connaissances utiles à la compréhension et à la résolution des problèmes sociaux, «il
Ouvrir la porte des labos aux associations
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par Sylvestre HUET
publié le 6 novembre 2006 à 7h00
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