Les acteurs de la lutte contre l’exclusion ont plutôt bien accueilli, jeudi, les mesures en faveur du logement d’urgence pour les sans-abri annoncées par la ministre déléguée à la Cohésion sociale, Catherine Vautrin, tout en soulignant qu’il fallait s’attaquer aux problèmes de fond de la pauvreté.
Parmi ces mesures, chiffrées jeudi à 70 millions d’euros par la ministre, figurent l’extension des horaires de centres d’accueil d’urgence pour les SDF, le quadruplement du nombre de places dans les centres de «stabilisation» et dans les «maisons relais», hébergement quasi autonome destiné aux personnes ayant un emploi mais sans domicile fixe.
François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, a regretté «qu'il ait fallu attendre la mobilisation de ces derniers jours pour que le gouvernement et le président de la République prennent enfin la mesure de la crise». Il critique également le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, qui «recourt à la même méthode: effet d'annonce dans les discours, nomination d'un médiateur, toujours le même, dont on ne connaît ni la mission ni la compétence et enfin distance à l'égard d'un gouvernement dont il est le numéro deux».
Hollande remarque qu'«ouvrir les structures d'hébergement 24h/24h, 365 jours/an et humaniser les conditions d'accueil, aller vers une solution stable pour tout accueil en hébergement, créer une offre de logement temporaire, construire plus de logements sociaux, développer les forme