Ils ont promis des logements, des solutions personnalisées, des entretiens, des interlocuteurs au bout du fil. Ils ont aussi promis la fin des couvre-feux, des chambres à trois lits superposés, des murs qui suintent. Depuis vendredi, la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion (Fnars), les Enfants de Don Quichotte, Emmaüs, la mairie de Paris, la Ddass d'Ile-de-France et une dizaine d'autres associations, réunis dans un comité de suivi, ont commencé à examiner les dossiers des campeurs installés sur le canal Saint-Martin, à Paris. Objectif : «trouver une solution adaptée aux personnes sans abri et sous tente recensées», explique Nicole Maestracci, présidente de la Fnars, qui se félicite au passage de «ce travail de coopération exemplaire entre les différents acteurs».
«Moyens du bord». Les Enfants de Don Quichotte se sont chargés de recenser les SDF du canal. Les agents de la Fnars et d'autres bénévoles les reçoivent un par un pendant une heure pour faire le point sur leur situation. La Ddass bloque depuis deux jours les logements sociaux qui se libèrent pour les réserver aux SDF. Plusieurs milliers d'autres logements oubliés devraient être mobilisés pour eux, assure Philippe Coste, de la Ddass d'Ile-de-France. Hier, il ajoutait que des travaux devraient être faits dans certains établissements.
«Pour l'instant, on travaille avec les moyens du bord, avoue Nicole Maestracci. Avec beaucoup de bénévoles.» Mais l'objectif est bie