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La ville de Paris prête à racheter le ministère de Crise du logement

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La mairie de Paris annoncé mercredi son intention d'acquérir l'immeuble occupé depuis le 31 décembre par des associations de défense des mal-logés • La ville souhaite le transformer en logements sociaux.
A banner belonging to right to housing group Droit Au Logement (DAL) hangs from an empty building next to the former Paris stock exchange, January 2, 2007. Homeless families occupied the building early in the morning on Tuesday, intending to stay until they are offered proper housing. French President Jacques Chirac in his traditionnal end of year address to the nation said everyone in France should have the right to a house and urged his government to do more in this area. The banner reads \"Application of the requisition law.\" REUTERS/Charles Platiau (FRANCE) (Le 2 janvier 2007. REUTERS.)
par Saran Koly
publié le 7 février 2007 à 7h00

La Ville de Paris a annoncé mercredi son intention d'acquérir l'immeuble occupé au 24 rue de la Banque à Paris par des associations de défense des mal-logés pour le transformer en logements sociaux. «Après une étude technique, il apparaît qu'il pourrait être transformé en logements sociaux. C'est pourquoi la Ville de Paris a pris contact avec la banque propriétaire pour négocier son acquisition», précise-t-elle dans un communiqué. Elle ajouté qu'elle ferait valoir en cas de besoin son droit de préemption «afin de renforcer le parc des logements sociaux» du second arrondissement de la capitale.

Le tribunal de grande instance de Paris a ordonné mardi l’évacuation sous deux mois du bâtiment occupé depuis le 31 décembre par des membres de Droit au logement (DAL), «

Jeudi noir

», Macaq, association regroupant des artistes et des précaires et quelques familles. Les associations, qui ont rebaptisé l’immeuble

, ont souligné que la justice ne leur réclamait aucune indemnité. Elles entendent profiter du délai de deux mois qui leur a été accordé pour «

obtenir des relogements

».

Par ailleurs, quatre sans-abri installés près du canal Saint-Martin, où se trouvent toujours des tentes installées par Les Enfants de Don Quichotte, mènent une grève de la faim depuis le 4 janvier. Ces quatre Algériens se disent «

sans-papiers et sans-abri depuis des années en France

» et déterminés à aller «

jusqu’au bout

» de leur action pour obtenir une régu