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Collision dans la Creuse: pas «de contact» entre la moto du gendarme et le véhicule en fuite

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Le gouvernement avait demandé que la plus grande sévérité soit exercée contre le responsable présumé de la mort d'un motard de la gendarmerie lors d'une course-poursuite vendredi.
par Liberation.fr
publié le 27 mai 2007 à 7h00

Le gouvernement a demandé que la plus grande sévérité soit exercée contre le responsable de la mort d'un motard de la gendarmerie qui aurait été renversé par un automobiliste en fuite dans le département de la Creuse.

Le drame s'est produit vendredi alors que trois gendarmes de la brigade motorisée de Bourganeuf tentaient lors d'une course-poursuite de stopper un automobiliste qui n'avait pas payé son essence à une station-service.

L'adjudant-chef Michel Joachim, 42 ans, a été tué et ses deux collègues ont été blessés, l'un d'eux grièvement, après avoir été, selon les autorités, "délibérément percutés par l'automobiliste".

Le procureur de la République de Guéret, Hervé Poinot, a toutefois donné samedi une autre version, sur la foi du témoignage du gendarme qui a été le moins gravement touché.

"Il n'y a pas eu de contact entre la moto et le véhicule" de l'automobiliste en fuite, un ancien toxicomane âgé de 43 ans, a-t-il dit à la presse.

Les services du Premier ministre, François Fillon, les ministères de l'Intérieur et de la Défense avaient auparavant réagi, sur la foi des premières informations.

"Comme l'a demandé le président de la République, le gouvernement veillera à ce que la plus grande sévérité soit exercée contre ceux qui, comme l'auteur de cet acte odieux, n'hésitent pas à détruire des vies pour échapper à leurs responsabilités", dit François Fillon dans un communiqué.

Le ministre de la Défense, Hervé Morin, condamne lui aussi un "acte odieux" et Michèle Alliot-Marie, min