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Libération

Paris va carburer au volant partagé

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Bertrand Delanoë, à l'image de Vélib', veut développer le concept de voitures en libre service.
publié le 18 juin 2007 à 8h21

Après Vélib', les vélos mis à disposition à partir du 15 juillet en libre service, la mairie de Paris va développer, d'ici à la fin de l'année, une nouvelle carte antipollution : le concept d'«autopartage» des voitures. Ce système, qui existe déjà dans la capitale pour environ 2 000 utilisateurs, offre la possibilité de louer une voiture pour une heure minimum, au lieu d'une demi-journée chez les loueurs traditionnels, dans 25 parkings parisiens prévus à cet effet. Depuis les années 90, l'autopartage fait un tabac en Suisse, en Allemagne ou aux Pays-Bas. Il s'est exporté en France à l'initiative de petites entreprises privées. Bertrand Delanoë, maire de Paris (PS), veut aider cette pratique peu connue à devenir plus courante, sachant qu'une «voiture en autopartage remplace entre 6 et 10 véhicules».

Critères. La mairie a donc créé un «label autopartage Paris». Les entreprises qui veulent en bénéficier devront répondre à différents critères. La disponibilité : les véhicules peuvent être empruntés 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. On peut réserver une voiture un quart d'heure avant. Et, enfin, il faudra que les voitures respectent l'environnement. Elles doivent être non polluantes, ou plutôt moins polluantes que certaines. Ni électriques ni hybrides, elles doivent se situer dans les normes européennes, c'est-à-dire ne pas consommer trop d'essence.

Deux entreprises d'autopartage sont déjà labellisées à Paris : Caisse commune, le leader, et la petite Mobizen,