Les inspecteurs d'académie et les recteurs multiplient les réunions. Le 30 juin était la date limite pour déposer les demandes de dérogations supplémentaires dans le cadre de l'assouplissement de la carte scolaire. Ils doivent maintenant les examiner et faire la preuve que le test est probant. L'expérience est en effet le premier pas vers la suppression de la carte scolaire, une promesse électorale de Nicolas Sarkozy.
Afin d'éviter le chaos, en passant d'une sectorisation qui attribue à l'élève un établissement en fonction de son quartier à une liberté totale, le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, a proposé un assouplissement progressif. L'objectif est de doubler le nombre de dérogations. Il passerait au niveau national de 10 % à 20 % d'élèves scolarisés dans un autre établissement que celui du «secteur».
Boursiers. Le dispositif mis en place début juin introduit de nouveaux critères pour ces dérogations : en plus des handicapés et des malades, des rapprochements de fratries, etc., sont désormais privilégiés les boursiers au mérite (ayant eu une mention au brevet) et les boursiers sociaux. Le but est de permettre à ceux qui n'ont pas les moyens de contourner la carte scolaire, d'avoir accès à de «bons» collèges et lycées. La sectorisation est en effet perçue comme aggravant les inégalités sociales et créant des établissements ghettos.
D'ores et déjà on estime que l'opération est en bonne voie, pratiquement un succès : tout s'est passé sans panique et les é