Ça monte toujours, mais nettement moins vite. Les professionnels de l'immobilier en France ont observé un ralentissement de la hausse des prix depuis le début de l'année. «A Paris, il y a eu un vrai ralentissement du rythme et la province est revenue à un taux d'augmentation plus sage, voire à une légère baisse», note Hervé Bléry, patron du réseau d'agences immobilières Century 21. De plus, la hausse des prix au deuxième trimestre 2007 ne remet pas en cause «les évolutions modérées constatées depuis six mois», explique le président de la Fnaim, René Pallincourt. Le marché semble donc revenu à une progression plus normale, notamment après les hausses de prix à deux chiffres enregistrées jusqu'en 2005.A Paris et en Ile-de-France, la Chambre des notaires a constaté que les hausses annuelles des prix des appartements anciens étaient à nouveau sous la barre des 10%, ce qui n'était pas arrivé depuis le deuxième trimestre de 2002. Dans la capitale, le prix moyen au mètre carré s'établirait donc à 5768 euros. Dans certaines régions, des baisses ont même été enregistrées : dans le Poitou-Charentes (-5,29% au premier semestre selon le réseau d'agences immobilières Century 21) ou dans le Languedoc-Roussillon (-2,19%), par exemple.
Deux explications principales sont données pour expliquer ce phénomène. D'une part, le contexte politique et notamment l'élection présidentielle en mai, pas favorables au marché et qui ont pu pousser à un certain attentisme. D'autr
La pierre freinée dans son envolée
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publié le 6 juillet 2007 à 7h00
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