Un gendarme apparemment fragile psychologiquement, a tué par balles vendredi à Malakoff, dans les Hauts-de-Seine, deux de ses enfants et un sous-officier, avant de se donner la mort en retournant son arme contre lui, a annoncé la direction générale de la gendarmerie.
Le drame s'est produit vers 12h25. Un «différend de longue date» en serait à l'origine.
L’homme, âgé de 43 ans et basé au fort de Vanves, faisait l’objet d’un suivi psychologique. Il avait été affecté en septembre 2006 à la surveillance des espaces verts. Le gendarme, dont on ignore l’identité, a d’abord tué un adjudant, âgé lui aussi de 43 ans, avec lequel il était en conflit récurrent. Il a ensuite abattu, avec son arme personnelle, deux de ses trois deux enfants, une fille et un garçon âgés tous deux de onze ans, avant de se suicider.
Le drame «n'a rien à voir avec la profession, c'est un conflit d'ordre individuel», a précisé le le général Gérard Rémy, commandant de la région gendarmerie Ile-de-France, lors d'une conférence de presse conjointe sur place avec le procureur de la République de Nanterre, Philippe Courroye, et le général de division Loïc Cormier, commandant de la force de gendarmerie mobile d'Ile-de-France. Son arme de service lui avait été «retirée avec son accord, car il faisait l'objet d'un suivi psychiatrique particulier», a ajouté le général Rémy. Mais le gendarme a tiré avec son arme personnelle.
Sa hiérarchie était au courant d'un conflit entre les deux hommes,