C'est désormais devenu un rituel des lancements marketing réussis: comme pour la console de jeux Playstation ou le téléphone portable d'Apple iPhone, le lancement du dernier tome d'Harry Potter s'est soldé par des queues, des bousculades et des milliers de fans qui ont envahi les librairies du monde entier samedi pour acheter le très attendu septième - et dernier - volume de la série.
Dans une partie du monde, "Harry Potter and the Deathly Hallows" ("Harry Potter et les reliques de la mort") est arrivé dans les boutiques vendredi à 23h01 GMT, selon un programme méticuleusement mis au point pour préserver le suspense et optimiser les ventes de Tokyo à New York en passant par l'arrière-pays australien.
Des lecteurs de tous âges, souvent déguisés, ont fait la queue vendredi dans plusieurs grandes villes, attendant de pouvoir acheter un livre dont on s'attend à ce qu'il connaisse la vente la plus rapide de l'histoire. A New York, l'excitation était vive, les magasins ayant décidé d'attendre minuit heure locale pour mettre le livre en vente, avec plusieurs heures de retard par rapport au reste du monde.
"C'est comme si je perdais une partie de mon enfance", confiait William Bishop, 16 ans, un Harry Potter plus vrai que nature portant lui aussi une cicatrice sur le front. A Sydney, quelque 1.500 fans ont pris place à bord de deux trains à vapeur pour aller du centre-ville à un lieu secret où des libraires se préparaient à distribuer les exemplaires de la nouvelle fournée.
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