Les Alpes, le Massif central et la vallée du Rhône, d'abord, avec 28 sites dangereux, puis les Vosges et les Pyrénées, neuf sites, et aussi Sèvres, Boulogne-sur-Mer, La Ciotat etc... C'est un total de 50 «points noirs» que compte la carte des pentes dangereuses pour les cars et les poids-lourds commandée par le gouvernement au lendemain de l'accident du car de 50 pèlerins polonais (26 morts et 24 blessés le 22 juillet).
«Feux plus visibles». La liste de ces dénivelés à hauts risques a été publiée hier par le Journal du dimanche, et recense donc ces routes nationales et autoroutes où des aménagements devront être entrepris. «Il fallait faire le point sur les travaux faits et restant à faire», explique Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie du Développement et de l'Aménagement durables dans le JDD. Pour améliorer la sécurité, «il faut mettre en place des processus d'alerte plus efficaces, comme par exemple des feux de signalisation plus visibles, des portiques, particulièrement dissuasifs, ou la création de lits d'arrêt d'urgence».
L'accident des pèlerins polonais a eu lieu sur l'un de ces 50 sites, au bas de la rampe pentue et sinueuse de Laffrey (Isère) sur la nationale 85, empruntée par le chauffeur malgré la signalisation qui lui en interdirait l'accès. Hier, quatorze Polonais étaient toujours hospitalisés à Grenoble, «dont cinq dans un état grave», selon l'hôpital de la ville. L'état de santé des trois blessés pour lesquel