Si passer l'été à Paris s'annonçait aussi badin qu'une croisière de plaisance, dans les faits, on est plus près de la galère. Entre les festivals de cinéma en plein air (la Villette, Cinéma au clair de lune), les concerts en tout genre (Scènes d'été à la Villette, le festival Fnac Indétendances à Paris Plages.), l'art plastique à tous les étages (festival Paris Quartiers d'été) et même les cours de botanique (Roses à Bagatelle, ateliers la Maison du jardinage.), le Parisien ne pouvait pas connaître l'ennui. Seulement voilà, c'était sans compter sur une météo à géométrie (très) variable, prête à faire capituler les agendas les mieux remplis.
«La semaine dernière a été raide surtout pour le cinéma», explique Patrice Argueyrolls de la Villette. En dépit des intempéries, ni le festival de Cinéma en plein air de la Villette ni les Scènes d'été n'ont connu d'annulation. Les organisateurs se veulent optimistes : «On a connu des années bien plus difficiles. En comparaison celle-ci reste très correcte», se défend cet organisateur. Les variations climatiques ne découragent donc pas les responsables, qui refusent de s'avouer vaincus, comme en témoigne l'inertie des programmations. Seul Vélib'tire son épingle mouillée du jeu. D'après la mairie de Paris, ses habitants ont effectué près de 350 000 locations de Vélib'dès la première semaine de sa mise en place.
Les trombes d'eau et le soleil hésitant, qui ont trié les spectateurs les plus teigneux des plus frileux, n'auront pas