Le ravisseur présumé d'Enis était placé depuis le 2 juillet sous le régime de la «surveillance judiciaire» pour sa «dangerosité» car il y avait «risque de récidive», et il devait notamment suivre un traitement hormonal, a déclaré jeudi le vice-procureur de Lille.
Le ravisseur présumé, âgé de 61 ans et déjà condamné pour des viols et agressions sur mineurs, était placé «sous le régime de la surveillance judiciaire» à compter de sa libération du centre pénitentiaire de Caen le 2 juillet jusqu'en décembre 2013, a expliqué Valérie Courtalon, lors d'un point presse.
«C'est une mesure de sûreté, notamment ordonnée s'il y a un risque important de récidive encouru, ce qui était le cas. Cette mesure est prononcée après un examen psychiatrique qui a confirmé la dangerosité» de l'homme interpellé mercredi soir.
«Il avait pour obligation de répondre aux convocations du juge d'application des peines (JAP), de prévenir de tout déplacement et de toute installation hors de la région considérée, et de s'abstenir de tout contact avec des mineurs», selon la magistrate.
«Il n'a respecté aucune de ces obligations», a-t-elle souligné.
Ces obligations lui avaient été notifiées le 8 juin par le JAP de Caen, «mais (le ravisseur présumé) ayant déclaré une adresse à Rouen, le dossier a été transmis au JAP territorialement compétent qui l'a convoqué le 13 août pour un rendez-vous le 24 août».
«Il devait être par ailleurs soumis à une