La mère soupçonnée d'avoir dissimulé la mort de trois nouveau-nés à Albertville (Savoie) a été mise en examen «pour homicides» et écrouée vendredi après-midi, a annoncé son avocat Me Michel Jugnet qui a précisé qu'elle était à la fois «soulagée et abattue».
«Elle est à la fois soulagée et abattue. Elle est profondément touchée et en grande souffrance. Elle est soulagée parce que c'était un secret qu'elle ne pouvait plus porter. Elle regrette profondément ce qu'elle a fait», a indiqué devant la presse à Albertville Me Jugnet.
Interrogé sur le fait qu'elle ait conservé les corps chez elle, Me Jugnet a expliqué que sa cliente «était dans l'incapacité de s'en séparer» et qu'ils représentaient «encore pour elle ses enfants».
Prénommée Virginie, âgée de 36 ans, la mère des nourrissons, dont les corps ont été découverts mercredi par son compagnon à leur domicile, est poursuivie pour «homicides sur mineur de (moins de) 15 ans par ascendant», selon la même source.
Placée en garde à vue depuis la découverte macabre, Virginie a été transférée au parquet d’Albertville vendredi en début d’après-midi, où elle a été entendue durant cinq heures. Son lieu de détention n’a pas été communiqué.
Egalement placé en garde à vue, son compagnon, qui se prénomme Philippe, a quant à lui été libéré, aucune charge n’ayant été retenue contre lui.
Il en est de même pour un ancien voisin du couple, un jeune homme de 20 ans, qui était depuis 2 ans l’amant de V