La France a connu globalement un «été pourri», le pire depuis 1977 pour la pluie et le manque d'ensoleillement, même si le bilan est moins catastrophique pour les températures, selon un premier état des lieux dressé vendredi par Météo France.
«On peut parler d'un été pourri», seules les régions du quart sud-est ayant échappé à la morosité, indique à l'AFP Frédéric Nathan, prévisionniste à Météo France.
En dehors de la région méditerranéenne, la pluie, la fraîcheur et le manque d’ensoleillement ont dominé.
Juillet et août ont été très pluvieux sur les deux-tiers nord du pays où des records de pluviométrie ont été atteints.
Thonon-Les-Bains a reçu 222 mm d’eau au cours du mois dernier, battant son précédent record qui datait de juillet 1965 (178 mm), Besançon également (187 mm contre 179 mm en 2000), Le Touquet (165 mm contre 153 mm en 1980) et Brest (152 mm contre 151 en 1991).
Août a été également très arrosé: «On n'est pas loin de battre des records» alors que le mois n'est pas encore achevé, indique M. Nathan. A Paris, au 23 août, «on était déjà à 159 mm, très proche du précédent record de 161 mm qui date de 1931», précise-t-il.
En revanche, les pluies ont été déficitaires en juillet sur la région méditerranéenne.
Les températures ont été inférieures à la moyenne saisonnière sur la plupart des régions, surtout en août, «mais sans excès», de même que l'ensoleillement, sauf dans le sud-est qui a connu un bel été.
Quelques records de fraîc