Sénilité, provocation, besoin de promotion? C’est une ineptie qui va inévitablement faire du bruit. D’autant qu’elle est assénée par James D. Watson, un biochimiste américain nobélisé en médecine et en physiologie - avec Francis Crick et Maurice Wilkins en 1962 - pour l’étude de la structure de l’acide désoxyribonucléique (ADN).
Dimanche, le scientifique de 79 ans a déclaré dans les colonnes du Sunday Times qu'il était «fondamentalement triste au sujet du devenir de l'Afrique» parce «toute nos politiques sociales sont fondées sur le fait que leur intelligence (celles des Africains, ndlr) est identique aux nôtres (occidentaux, ndlr) alors que tous les tests disent pas vraiment».
«Son espoir, écrit la journaliste Charlotte Hunt-Grubbe, est que tous les hommes sont égaux mais il répond que les "gens qui ont eu affaire avec des employés noirs se sont rendus compte que ce n'était pas vrai".»
Enfin, le scientifique bombarde qu'«il n'y a aucune raison solide d'avancer que les capacités intellectuelles des peuples géographiquement séparés dans leur évolution prouveraient qu'ils ont évolué de manière identique». Watson avance enfin que le «gène à l'origine des différences au niveau de l'intelligence humaine» pourrait être identifié d'ici dix à quinze ans.
Avec ce genre d'affirmations, «patate c