La mobilisation se poursuit dans les universités, et, comme cela avait été le cas lors du mouvement anti-CPE, la question du blocage cristallise les prises de positions. Face aux pro-blocage, les anti-blocage, qu'ils soient étudiants, présidents d'universités ou politiques, s'affirment un peu plus chaque jour.Illustration à Rennes II, fer de lance du mouvement anti-CPE en 2006. Après une après-midi confuse hier, qui a vu une AG voter la poursuite du blocage puis un vote à bulletins secrets décider du contraire (à 62% des 3290 votants, sur 18000 étudiants à Rennes 2), des étudiants continuaient ce matin à bloquer l'entrée des amphithéâtres.
La direction a alors riposté en décretant l'annulation des cours, «pour des raisons de sécurité», en renvoyant aux heurts qui ont opposés lundi matin étudiants et forces de l'ordre à Nanterre. «Ce matin, nous avons trouvé devant les portes des bâtiments de l'université des groupes déterminés ayant sous le manteau des battes de base-ball. Ce sont des groupes qui ont un comportement terroriste. Je pèse mes mots», a déclaré le président de Rennes II, Marc Gontardlors, lors d'une conférence de presse sur le campus.
Appels au «respect du vote majoritaire»
Sans aller jusque là, le président de l'Unef, Bruno Julliard, a également condamné aujourd'hui la poursuite du blocage de Rennes II, au nom du «respect du vote majoritaire»: «Lorsqu'il y a un vote l
Etudiants: la contestation se poursuit, les anti-blocage montent au créneau
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par François Vignal (avec AFP)
publié le 13 novembre 2007 à 7h00
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