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Libération

Villiers-le-Bel: quarante policiers blessés

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Un premier bilan faisait état de 25 blessés, après les violences déclenchées par la mort de deux adolescents dimanche soir. D'après les premiers éléments de l'enquête, la responsabilité de la police n'est pas en cause.
Policemen guard a destroyed police station, 26 November 2007 in Villiers-le-Bel, outside Paris, on the day after it was torched by rioters as a reaction to the death of two young people whose motorcycle crashed into a police car. About 100 youths thronged the crash site on a high-rise housing estate, accusing police of fleeing the scene. AFP PHOTO FRANCOIS GUILLOT (Le commissariat de Villiers-le-Bel, incendié dimanche soir. (AFP))
par C.B. et L.B. (avec AFP)
publié le 25 novembre 2007 à 7h00

De 25 blessés, le bilan est passé à quarante, selon les dernières déclarations de la procureure de la République de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry. «Quarante fonctionnaires de police ont été blessés en tout" entre dimanche peu après 17 heures, lorsque les violences ont éclaté à Villiers-Le-Bel (Val-d'Oise), et lundi à 1 heure, quand le calme est revenu dans la commune et celles voisines.

La procureure a précisé que le commissaire de police de Sarcelles, Jean-François Illy, qui avait été pris à partie par des jeunes alors qu'il se rendait sur les lieux de l'accident, avait été «frappé à coups de barres de fer à la face» et qu'il avait encore été «frappé alors qu'il se trouvait au sol.» Selon elle, le commissaire, qui était toujours à l'hôpital lundi en milieu d'après-midi, a des blessures à la face, trois côtes cassées et un poumon touché. La procureure a tenu à rendre hommage aux forces de police qui «ont payé un lourd tribut aux cours de véritable émeutes».

Les premiers éléments de l'enquête de la police des polices (IGPN) écartent la responsabilité des policiers dans l'accident de Villiers-le-Bel qui a coûté la mort hier à deux jeunes circulant à mini-moto. L'IGPN a été saisie ce matin d'une enquête pour des «faits d'homicide involontaire et de non-assistance à personne en danger». La moto, a établi l'IGPN, roulait «à très vive allure» et aurait refusé, à une intersection, la priorité au véhicul