Pour la presse étrangère, les violences de Villiers-le-Bel illustrent avant tout les grosses difficultés que la France rencontre pour gérer ses banlieues pauvres d'immigrants. Le quotidien britannique The Independent fait état de la situation sociale et économique de ces zones difficiles et énumère les problèmes qui touchent la ville du Val d'Oise: «Un chômage qui concerne plus de 20% de la population, des moyens de transport pour relier le centre ville rares et dégradés, et une population constituée à 60 % de jeunes de moins de 25 ans.»Le Temps, quotidien suisse, parle d'un «état de guerre larvée entre les jeunes et les policiers», et le journal espagnol El Pais se contente d'évoquer la gravité de la violence à l'encontre des forces de l'ordre, et le nombre de policiers blessés, bien plus élevé qu'en 2005. A l'image de La Libre Belgique qui titre «Le spectre des émeutes de 2005», la presse étrangère s'accorde à faire la comparaison inévitable avec les événements qui ont touchés les banlieues d
La presse étrangère juge le cas Villiers-le-Bel
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par Audrey Bastide
publié le 27 novembre 2007 à 7h00
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