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Villiers-le-Bel: quatre jeunes condamnés à des peines de prison ferme

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Le chef de l'Etat, qui rentre ce soir de Chine, tient demain à l'Elysée une réunion sur la sécurité, après les deux nuits d'affrontements dans le Val-d'Oise.
Policemen guard a destroyed police station, 26 November 2007 in Villiers-le-Bel, outside Paris, on the day after it was torched by rioters as a reaction to the death of two young people whose motorcycle crashed into a police car. About 100 youths thronged the crash site on a high-rise housing estate, accusing police of fleeing the scene. AFP PHOTO FRANCOIS GUILLOT (Le commissariat de Villiers-le-Bel. (AFP))
par Liberation.fr (avec AFP)
publié le 27 novembre 2007 à 7h00


20 heures.

Le tribunal correctionnel de Pontoise a condamné quatre jeunes hommes, accusés d’avoir participé aux violences qui ont éclaté à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), à des peines allant de trois à dix mois de prison ferme.

Le tribunal a par ailleurs ordonné le placement sous mandat de dépôt de quatre autres jeunes, dans l’attente de leur jugement sur le fond.

Abdelkarim El Moukkadam, 26 ans, accusé d'avoir jeté des pierres sur les policiers, a été condamné à une peine de dix mois de prison ferme. La représentante du ministère public Nathalie Courteille avait requis deux ans, soulignant que le prévenu avait été «attrapé par le col en train de lancer des pierres».

Driss Okebi, 20 ans, s’est vu infliger la même peine, pour avoir participé à l’incendie et au saccage du commissariat d’Arnouville-les-Gonesse.

Sayat Kir, 19 ans, et Aydin Diril, 23 ans, ont été condamnés à trois mois, pour avoir ramassé «sous les yeux des policiers», des bijoux répandus à terre après le saccage d'une joaillerie. Le procès des quatre autres prévenus, âgés de 19 à 24 ans, a été renvoyé au 28 décembre ou au 4 janvier, à leur demande ou parce qu'il manquait des pièces dans le dossier.

18 heures.

La thèse de l'accident se confirme selon la procureur de la République de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry.

«L'examen technique des véhicules et les constatations médico-légales corroborent les premiers éléments de l'enquête sur le déroulement du