Qui a prévenu les médias pour l'intervention commando de ce lundi matin à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise)? Alors que les critiques sur la surmédiatisation de l'opération gagnent en ampleur, y compris dans les rangs de la police, chacun se renvoie la balle.La ministre de l'Intérieur elle-même, Michèle-Alliot Marie, a dit ce matin regretter «profondément que des fuites aient conduit à une médiatisation importante de cette opération, parce que cette médiatisation pouvait avoir des conséquences graves, nuire à (sa) bonne réalisation». Tout en saluant «une très belle opération, très réussie, réalisée dans le calme».
«C'est anormal»
Même souci de désamorcer les critiques de la part de la procureure de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry, qui déclarait ce matin que «ni le parquet ni les services de police agissant dans le cadre d'une commission rogatoire du juge d'instruction (n'ont) souhaité la médiatisation de cette opération». «Que les choses soient claires, au contraire, notre crainte était que la présence de la presse n'alerte les objectifs précis qui avaient été déterminés», a-t-elle insisté.
Quant au maire de Villiers-le-Bel, Didier Vaillant (PS), il dit avoir été informé de l'opération... après les médias. «J'ai été prévenu par le sous-préfet à 6h02 qu'une opération de police se déroulait à Villier
Médias en nombre à Villiers-le-Bel: à qui la fuite?
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par Liberation.fr (avec source AFP)
publié le 18 février 2008 à 7h00
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