Un rapport remis à Bercy et au ministre de la Santé préconise de taxer davantage les boissons sucrées et d'augmenter la TVA sur certains aliments trop gras, trop sucrés ou trop salés afin de lutter contre l'obésité, révèle le quotidien Les Echos.
Ce rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) et de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), relance un débat en cours depuis des mois sur le sujet.
Il a été remis fin juillet aux ministres du Budget et de la Santé, Eric Woerth et Roselyne Bachelot.
"La possible augmentation de la TVA n'est pas à l'ordre du jour", a toutefois indiqué le cabinet de M. Woerth. Le rapport ne sera pas rendu public avant la fin août, date de sa transmission aux parlementaires pour examen.
"Si les déséquilibres alimentaires encore constatés aujourd'hui devaient perdurer, il est peu douteux que la prévalence des troubles et pathologies chroniques augmentera (...) et rendra peu soutenable l'avenir du financement de la protection sociale", écrivent à l'appui de leurs propositions l'Igas et l'IGF, cités par Les Echos.
Le surpoids et l'obésité favorisent en effet la survenue de maladies cardiovasculaires, du diabète, voire de certains cancers.
Le rapport propose une hausse de la TVA (de 5,5 % à 19,6%) sur les produits "trop gras, trop sucrés, trop salés qui ne sont pas de stricte nécessité". Il préconise aussi une hausse des droits d'accises (taxe perçue sur la consommation) sur les boissons sucrées, et une hausse de