Menu
Libération

Un violeur en série présumé jugé demain devant la cour d'assises du Val-de-Marne

Article réservé aux abonnés
Ce marchand de journaux à Paris a été confondu par ses empreintes génétiques, relevées à l'occasion d'une arrestation pour conduite en état d'ivresse.
par AFP
publié le 7 septembre 2008 à 7h00

La Cour d’assises du Val-de-Marne juge à partir de demain un marchand de journaux parisien de 34 ans accusé de six viols et d’une tentative de viol commis en 2004 et 2005, à Paris et en région parisienne, et qui a été confondu par son empreinte génétique.

Marc Labourel, qui a reconnu les faits, tentant de les justifier par une consommation d’alcool excessive, a été arrêté le 15 octobre 2005.

Le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) venait d’établir que son ADN, relevé en novembre 2004 alors qu’il avait été arrêté pour conduite en état d’ivresse, correspondait à celui laissé par l’agresseur de plusieurs jeunes femmes.

L’accusé comparaît pour six viols et une tentative de viol commis entre le 25 avril 2004 et le 12 juillet 2005, à Paris, Gentilly (Val-de-Marne) et Montrouge (Hauts-de-Seine). Mais, après son arrestation, il avait évoqué d’autres viols dont les victimes n’ont pas pu être identifiées.

Il se servait souvent d’un chiffon blanc pour réduire au silence ses victimes, dont la plus jeune avait 16 ans et la plus âgée 36 ans. Il les agressait dans la rue en fin de nuit ou au petit matin après les avoir parfois suivies.

Marchand de journaux dans le XIVe arrondissement de Paris, Marc Labourel a tenté de justifier les agressions par sa consommation excessive d’alcool à l’occasion de fréquentes sorties nocturnes. Il avait d’ailleurs été condamné à huit mois de prison avec sursis pour conduite en état d’ivresse, délit de fuite et blessures involontaires en n