Plus de poisson, de desserts et de produits transformés, moins de viande et de légumes frais : la composition moyenne du repas des Français a évolué ces quarante dernières années, selon l'étude de l'Insitut national de la statistique (Insee) publiée aujourd'hui.
Par rapport à la composition moyenne du repas en 1960, "les ménages ont modifié la structure de leurs dépenses alimentaires. Ils achètent davantage de produits transformés, au détriment des produits frais et des féculents, qui demandent davantage de travail de préparation personnelle", explique l'Insee.
La part des desserts grossit
Entre 1960 et 2006, la moitié du budget dédié à l'alimentation est restée consacrée aux dépenses pour le "repas hors dessert" (constitué de l’entrée et du plat principal).
En revanche, la part des desserts a progressivement augmenté, pour atteindre 26% du budget, contre 18% en 1960.
La consommation de viande fraîche achetée en boucherie a diminué au fil des ans, pour représenter 24% du budget contre 37% en 1960. Cette baisse s'explique en partie par les récentes crises dans le secteur, comme la vache folle ou la fièvre aphteuse du mouton.
A l'inverse, la consommation de poisson a doublé en 46 ans, pour représenter 16,9% des dépenses alimentaires, contre 8,3% en 1960, grâce à un "désir de diversification des repas, les ménages prenant progressivement conscience des risques liés à une alimentation trop riche en viande", souligne l'Insee.
Cependant au sein de l'Europe,