En ces temps de crise financière où la Bourse part à vau-l'eau, les valeurs refuges ont de nouveau la cote. Pour certains, c'est l'or. Pour d'autre, plus fortunés, la pierre. Si le phénomène reste limité, l'immobilier redevient, pour certains investisseurs refroidis par la chute des marchés, un placement plus sûr. Du moins à Paris, où la baisse du marché de l'immobilier reste et devrait rester limitée, avec 5 à 10% maximum de baisse de prix, selon les agences immobilières.
Dans un marché parisien devenu très attentiste, en raison de la crise et des difficultés d'obtention du crédit, et où le nombre de transactions baissent fortement dans l'ensemble, ces nouveaux acheteurs tombent plutôt bien pour les agences concernées. «Mes deux dernières signatures, ce sont un banquier et un trader. Ça nous a rassurés. Les personnes qui ont de l'argent reviennent vers l'immobilier depuis 2-3 semaines. Ils n'ont plus confiance dans les marchés», remarque ainsi Nathalie Naccache, responsable de trois agences dans les 1er, 2e et 3e arrondissements de Paris.
Notables de province et trader
«L'immobilier redevient une sorte de valeur refuge. Il y a un retour de clients qui avaient disparu depuis quelques temps. Ils s'étaient orientés vers les placements proposés par les banques», confirme Alain Montaut, associé de David immobilier qui possède neuf agences dans l'ouest parisien (8e, 9e, 16e, 17e et 18e). Même son de cloche dans cette agence situ