Depuis le temps qu’on dit que l’homme descend du singe… Eh bien, comme n’importe quel babouin ou chimpanzé de base se met à cavaler au train de guenons qui rougissent lorsqu’elles ovulent, l’homme frétille à la vue d’une femelle de rouge vêtue. Certes, il ne va pas jusqu’à courser sa belle dans Paname en bombant le torse (quoique), mais il y a un certain émoustillement dans l’air… quand la promise se pare de rubicond.
Troupeau. Loin d'être une blague salace, cette primitive attirance pour cette couleur Ô combien primaire vient d'être démontrée par… deux mâles. En l'occurrence, deux chercheurs de l'université de Rochester (New York), dont les travaux ont été publiés hier dans le Journal of Personality and Social Psychology. C'est dire le sérieux de la chose.
Concrètement, ces deux scientifiques se sont appliqués à montrer à un troupeau de cadres masculins âgés d’une vingtaine d’années des photographies de femmes encadrées tantôt en rouge, tantôt en blanc. Tout ça pour constater que la gent masculine n’en avait effectivement que pour celles cernées de rouge. On notera que d’autres expériences du même tonneau menées avec du rouge contre du gris, du vert ou du bleu ont toutes débouché sur la même conclusion.
Est-ce donc toujours le rouge qui rime avec jolie fille ? Il y a un «parallèle dans la manière dont les primates mâles humains et non humains réagissent au rouge», affirment les chercheurs américains. Et tout cela aurait donc de profo